En effet, au fil des réunions du conseil municipal les commissions obligatoires et facultatives se sont constituées. Elles témoignent d’une certaine volonté de la majorité de donner la parole aux habitants.
L’exercice d’une démocratie participative respectueuse de la délibération, mais aussi tout dispositif visant à encourager l’emploi, à venir en aide aux plus fragiles, à opérer les régulations sociales, à restaurer nos milieux de vie requièrent une véritable participation citoyenne.
En ce qui concerne les conseils de quartier, les conditions dans lesquelles ils sont organisés ne nous satisfont pas car l’expérience l’a déjà montré, ils apparaissent vite comme des lieux de consultation et non de construction des politiques municipales avec les habitants. L’ordre du jour doit être alimenté par les élu·e·s mais aussi par les membres du conseil. Porteurs notamment de projets, ces conseils de quartiers pourront avoir accès à un budget participatif.
Pour le conseil local de la santé, il nous apparaît important que ce dernier ait comme objectif l’accès de toutes et tous à l’offre de soin. Par exemple, la maison médicale qui sera construite dans le quartier de l’hôpital devra accueillir des médecins spécialistes conventionnés en secteur 1.
Le conseil local du développement durable devrait s’appeler conseil local de la transition de façon à ne pas oublier que les défis imposés par la crise climatique et environnementale appellent à un véritable changement de société.Notre ville comprend beaucoup de commerces. C’est au conseil local du commerce et de l’attractivité de faire en sorte de diversifier l’offre en donnant une priorité aux circuits courts de production et au commerce indépendant.