Lors du dernier conseil municipal, la majorité a engagé la commune sur un projet d’investissement conséquent : la restitution du grand bassin du parc du château. Ce projet fait l’objet d’une convention de financement entre l’Etat, propriétaire du domaine national, et la commune. Cette convention fait peser sur la commune une part non négligeable du projet : 4,5 millions d’euros pour la commune contre 0,5 millions pour l’Etat. Certes, cela participe du rayonnement de notre ville mais cela fait beaucoup pour la restitution d’un bassin dont nous n’avons même pas la certitude qu’il ait jamais existé. Ces 4,5 millions d’euros auraient pu également être employés autrement : des structures existantes telles que la Soucoupe et l’AGASEC auraient besoin que leurs locaux soient réaménagés pour leur permettre de se développer.

Concernant la tranquillité publique, nous réaffirmons qu’une politique de prévention est plus efficace que la mise en place de vidéosurveillance qui peut être dissuasive mais n’aide pas toujours à élucider les infractions. Les effectifs de police municipale ont d’ailleurs été récemment augmentés et, dans une moindre mesure, ceux du centre de surveillance urbaine. La priorité reste aux actions de terrain, comme celles entreprises cet été avec la présence de l’association IFEP au Bel-Air ou, à plus long terme, comme le projet Axiom qui permet de développer la solidarité et de créer de la mixité. Gageons que d’autres initiatives telles que le réaménagement de la Dalle Frontenac permettront de développer le mieux vivre ensemble. Cependant cette mixité ne doit pas se vivre à l’échelle d’un quartier mais bien à l’échelle de la ville entière. Ces deux villes doivent qui parfois s’ignorent doivent aujourd’hui pouvoir se rencontrer et échanger.