Le 21 octobre dernier, le Premier ministre visitait le Quai des possibles situé dans l’ancienne gare de Grande Ceinture.
Une définition de l’économie sociale et solidaire est donnée par la loi du 31 juillet 2014. Elle est un mode pour entreprendre et pour un développement économique remplissant certaines conditions : un but autre que le seul partage des bénéfices, une gouvernance démocratique, une gestion conforme à certains principes. Elle peut être mise en œuvre par des coopératives, des mutuelles, des fondations, des associations ou des sociétés commerciales.
À Saint-Germain-en-Laye, l’association Ici et 2 mains anime le Quai des possibles avec un certain nombre d’événements tels que conférences et ateliers à prix variables accessibles grâce à une adhésion de 10€. En parallèle, La Ruche propose des espaces de coworking et un accompagnement, dédiés à l’entreprenariat individuel, au détriment d’un entreprenariat collectif, avec une formule d’appel à 150 € HT/mois. Des locations d’espaces sont également proposées à des tarifs très élevés.
C’est le modèle de l’entreprenariat individuel qui a été retenu. Les 82 entreprises « à impact » mises en avant ont des activités dont l’objet est très varié, allant de la création de cosmétiques à la programmation informatique en passant par le développement personnel.
Quels sont les objectifs réels de cette structure ? Quelle est la population visée ? Nous souhaitons pour notre part que cette structure, qui a le mérite d’exister, se tourne davantage vers le collectif, et vers une utilité sociale plus affirmée.
Nous espérons aussi que les partenariats avec les autres structures vouées à la solidarité présentes dans notre ville, comme la Soucoupe et La Mission Locale sont bien réels. Nous avons tout à gagner à une mise en réseau de ces différents acteurs pour faire du Quai des possibles un lieu réellement ouvert à tous.