Un sujet qui nous tient à cœur : la prise en compte du quotient familial Pour exemple, l’accueil du matin en périscolaire. Pour un foyer dont le revenu mensuel est de 1.500 €, le tarif est de 2,44 €. Pour un foyer dont le revenu mensuel est supérieur à 4.000 €, le tarif est 2,62€. Soit une différence de 18 centimes (environs 7%), pour un écart de revenus à minima de 2.500 € (environs 266%).
De même, la restauration municipale. Les tarifs vont de 4,10 € pour les revenus les plus faibles à 5,01€ pour les revenus les plus élevées, soit une différence de 90 centimes (environs 18%).
Le coût de la cantine et de l’accueil du matin et du soir pèse lourdement pour les familles aux revenus modestes.
L’application de ce pseudo quotient familial nous apparait profondément injuste.
Par ailleurs, le CCAS n’est pas là pour compenser cette injustice. L’enquête menée alors est intrusive concernant les dépenses de la famille, et la plupart des familles pour lesquelles le coût des activités périscolaires est important ne bénéficient pas pour autant d’une prise en charge par le CCAS.
Cette façon de faire est indécente. Il faut un quotient familial plus juste qui propose enfin une esquisse de redistribution cohérente des revenus dans notre commune.