Inspirons-nous des mots d’Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement pour dire « l’intervention des collectivités publiques sur le bâti est à la croisée de quatre enjeux structurants pour notre pays, un enjeu social pour lutter contre le mal logement, un enjeu écologique pour réduire les émissions des gaz à effet de serre et stopper l’artificialisation des sols, un enjeu territorial pour renforcer l’attractivité des espaces, un enjeu économique enfin pour soutenir l’activité dans le territoire. » Cette réflexion s’applique aisément aux villes comme la nôtre.
La loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) vise à répondre à la pénurie de logements sociaux mais aussi à créer ou à recréer un équilibre social dans chaque territoire. Son article 55 fait obligation aux communes de disposer d’un nombre minimum de logements sociaux proportionnel à leur parc résidentiel.
PLAI, PLUS, PLS, PLI… le logement social est divers et ne touche pas que des personnes en situation de grande précarité. Avec un salaire médian de 1789 € par mois, plus de la moitié de la population y est éligible.
Qu’en est-il de la commune nouvelle de Saint-Germain-en-Laye ? Grâce à des préemptions et des constructions nouvelles, la ville a un parc qui s’approche des 25%.
Cependant, au sein de la communauté d’agglomération, certains habitants refusent l’implantation de logements sociaux pour plusieurs raisons : stationnement, insertion architecturale, mixité de la population… Ces habitants préfèrent pousser leur commune à payer de très fortes pénalités et à perdre les droits de réservation.
Nous soutenons la création de logements sociaux, de façon à rééquilibrer notre territoire et créer de la mixité sociale.