Une Charte de la démocratie participative et la co-construction a été mise aux voix au dernier Conseil Municipal : un texte de bonnes intentions déclaratives – qui pourrait aller contre ?- sans concertation avec les associations locales et les citoyens, sans moyens prévus pour en vérifier l’application concrète.
La démocratie participative et la co-construction seront-elles mises en œuvre par une concertation sur le nouveau projet culturel et associatif dans les locaux du château Chanorier ? (voir une précédente tribune).
Sur ce projet ou sur d’autres, ce serait une occasion pour mobiliser l’intelligence collective et citoyenne !
Autour de nous, quelques exemples concrets issus de démarches de démocratie participative montrent que c’est possible.
A Bougival, la commune a lancé en 2016 la transformation d’un terrain de foot en un espace consacré au maraîchage. A la suite d’un appel à projet, elle a confié cet espace à un maraîcher formé au maraîchage biologique et à la permaculture. Les récoltes permettent de fournir une AMAP (Asso- ciation pour le maintien de l’agriculture paysanne) locale.
A Chatou, un projet de coopérative solaire citoyenne, a été accueilli par la mairie qui accepte que des panneaux photovoltaïques soient installés sur les toits de bâtiments communaux.
A Marly le Roi, La mairie contactée par la même association a donné son feu vert. La mairie de Croissy, contactée également n’a pas encore donné de réponse.
A Chatou encore, la mairie a soutenu une initiative de « Chatou en transition » de créer un jardin partagé, en offrant une parcelle (rue des Landes/ rue Jules Ferry), et en faisant préparer le terrain.
Au Vésinet, la commune a donné aux comités de quartiers un rôle significatif en élargissant leurs compétences consultatives sur toutes les questions ayant trait à la vie de leur quartier : circulation, transport, sécurité environnement.
Au Pecq, un budget participatif a été alloué pour mettre en place des projets de quartier.
A Houilles, une « Commission du Temps Long » a été créée, rassemblant des élus, des citoyens, des représentants d’associations, et de la vie économique, des experts. Elle permet un espace d’observation et de proposition sur la prise en compte du long terme dans l’action publique locale.