« À Croissy, de plus en plus de personnes vont avoir besoin d’aide. » Marie-Françoise Darras, du groupe d’opposition, a interpellé le maire de Croissy-sur-Seine sur le sort des plus démunis en cette période de crise sanitaire. Jean-Roger Davin lui a expliqué être sur le terrain avec son adjointe, Françoise André. « Le social, c’est beaucoup d’écoute et pas forcément beaucoup d’argent. Il n’est pas nécessaire de dépenser plus.» La Ville suit un certain nombre de familles à travers le centre communal d’action sociale (CCAS). « Nous agissons sans pour autant que cela se sache, sans le montrer. » La Ville apporte une aide sur le plan alimentaire, chauffage, etc.
Le CCAS répond aux demandes
L’édile a évoqué également des malfaçons à l’intérieur des logements qui ne sont pas prises en compte par des bailleurs sociaux. « Nous nous attelons de manière importante à trouver des solutions à ces problèmes. » Françoise André a évoqué les demandes qui « passent en commission permanente. Les onze administrateurs du CCAS étudient les sollicitations qui leur sont faites. » Ces familles sont reçues, soit par un agent, soit par une assistante sociale. Les réponses apportées varient selon les revenus des Croissillons et les aides qu’ils perçoivent déjà.
La Ville tient compte d’un «reste à vivre» au sein de la famille. « En fonction de ce « reste à vivre », nous ac- cordons ou non une aide au terme d’un vote. Mais nous ne sommes pas rigides. » L’élue a ajouté « travailler énormément » avec l’épicerie sociale de la Croix Rouge. « La subvention attribuée à la Croix-Rouge était bien inférieure il y a quelques années mais de plus en plus de personnes se rendent à l’épicerie sociale. » La maire adjointe en charge de la politique sociale, des aînés et du vivre ensemble s’est félicitée que l’opposition « vote pour la première fois le budget du CCAS ». La collaboratrice de Jean-Roger Davin a ajouté que la subvention versée par la Ville au CCAS a progressé en 2020.
Des actions de terrains
« Nous avons un excédent cette année qui s’est cumulé à celui de l’année dernière. Il ne m’apparaît pas cohérent de demander une subvention supérieure à mes besoins. » Le CCAS a mené des « actions de terrain » avec l’aide de bénévoles. Jean-Roger Davin a assuré l’opposition de la détermination de la Ville. « Si demain nous devons franchir des limites au niveau du budget, nous le ferons sans aucun problème… » Le maire a ajouté que la municipalité multiplie les contacts avec les personnes âgées en cette période de Covid-19.