La majorité s’apprête à refuser le transfert de la compétence du plan local d’urbanisme (PLU) à la communauté d’agglomération dans le cadre du prochain conseil municipal.
Le territoire de l’agglomération est divers et s’étend d’Aigremont à Bezons. Ses tissus urbains sont profondément imbriqués. Comment penser l’urbanisme de Saint-Germain sans penser conjointement celui de Mareil-Marly, du Pecq ou du Mesnil-le-Roi avec lesquelles nous sommes en continuité ?
Ce document d’urbanisme conditionne en réalité les politiques publiques locales en matière d’écologie et de solidarité.
En matière d’écologie, la question de comment et où l’on construit a un impact fort sur notre capacité à répondre à l’urgence climatique. Il nous faut penser à l’échelle intercommunale l’accès à la nature, la résilience alimentaire ou encore les mobilités. En effet, notre environnement proche a connu le développement de surfaces commerciales et de routes quand des terres agricoles auraient permis de créer des circuits courts pour les Saint-Germanois·e·s. Nous faisons également face à une pression foncière importante.
S’agissant de solidarité, l’agglomération exerce déjà la compétence de l’équilibre social de l’habitat et est engagée dans des opérations de rénovation urbaine. Il y a là une cohérence et une synergie à trouver entre la politique du logement et un urbanisme qui répare les inégalités dans un territoire où les écarts de revenus sont marqués.
Près de nous, Grand Paris Seine et Oise ou Saint-Quentin-en-Yvelines ont déjà leur PLU intercommunal.
Enfin, nous tenions également à vous faire part d’un sujet important et d’actualité : le nouvel abattage de 7 hectares de forêt le long du tram 13 express. Ce projet de l’ONF et d’Île-de-France Mobilités va profondément modifier le paysage de la forêt telle que nous la connaissons. Plusieurs associations ont déposé un recours contre la décision du préfet.