La culture peut apparaître à certains élus comme une charge à laquelle il faut consentir, d’autre pensent qu’elle renforce l’attractivité du territoire (ville royale, ville et pays d’art et d’histoire). Pour notre part, nous pensons que la culture est l’affaire de tous et qu’elle constitue un moyen de développement humain et de participation citoyenne. Notre ville est diverse et les habitants par le biais des pratiques culturelles doivent être les acteurs de leur intégration et leur épanouissement social.
La loi NOTRe de 2015 est venu reconnaître le rôle partagé des collectivités territoriales en matière de politique culturelle conjointement avec l’État.
Mais comment notre collectivité peut-elle agir concrètement sur le terrain ?
D’abord comme facilitatrice en soutenant les associations et les initiatives créatrices. Elle doit aussi faire émerger une véritable politique culturelle témoignant de son ouverture sur le monde d’aujourd’hui. Si nous pouvons reconnaitre que des actions sont menées par la majorité, cette politique doit favoriser une culture vivante, celle qui créée du lien, fait vivre la mixité sociale et facilité l’intégration des populations.
Voici quelques pistes. La culture doit pouvoir toucher l’ensemble des citoyens : jeunes, actifs, retraités, migrants. Nos bibliothèques et la Micro-Folie avec des horaires d’ouverture élargis devraient voir leur champ d’action élargi en jouant pleinement leur rôle social. Des journées dédiées aux cultures du monde démontreraient que nous sommes une ville vraiment internationale. Nous proposons également d’élargir la programmation du spectacle vivant aux arts de la rue.
Profitons de la création d’un nouvel équipement avec le Cœur des sources au Bel-Air pour penser une nouvelle offre culturelle pour notre ville.